Cette chapelle « sylvestre », isolée au milieu des bois, datant du XVe siècle mais certainement antérieure, est classée avec son enclos sépulcral au titre des Monuments Historiques depuis 2002.

Outre son site bucolique exceptionnel et protégé, l’originalité de cette chapelle est sa litre funéraire blasonnée du XVIIe siècle ceinturant l’édifice, ainsi que l’auvent qui faisait autrefois le tour de la chapelle.

La litre funéraire, à peine visible, est mainte fois ponctuée par les armoiries d’un seigneur. On distingue deux lions dressés se faisant face.Des recherches restent à faire pour déterminer pour quel seigneur a été peint ce bandeau noir de deuil.

L’intérieur de la chapelle qui est fermée au public est décoré de fresques murales du XVIe siècle, malheureusement très dégradées, dont une représente une scène du Jugement dernier.

Près de l’entrée actuelle, une construction plus récente (XIXe siècle ?) permettait d’abriter la mule du curé.

La cloche date de 1828, sous le règne de Charles X, financée probablement par un royaliste (un évêque ? une famille noble ?)

Des graffitis énigmatiques se superposent sur un mur de la chapelle. Certains récents mais d’autres plus anciens, pas encore datés. Ils ont été tracés sur un enduit recouvrant le mur et la litre funéraire. Ils ont sont donc tous postérieurs à la litre funéraire. Un cœur, des croix, des noms et prénoms, des oiseaux difficiles à voir et ici ou là des personnages sont cachés dans les graffitis. Que signifient-ils ?

Publications similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *